ANPE /FORMATION

Publié le par sm résice à cannes

L'anpe veut vous faire croire que a l'issu d'une formation il vous trouveront un travaille
ou alors vous trouverai du travaille par vous meme cela est complètement faux !!!
L'anpe envoi des chômeurs en formation pour vous occupez
En échange l'organisme de formation empoche des primes de la part de l'état afin de vous faire croire qu'il y a un emploi à la clés.
En gros vous étés utilisé , manipulé comme une merde un maximum de temps en formation pour vous apprendre des choses que vous savez déjà faire un cv ,lettre de motivation ,recherche d'emploi
ou encore apprendre du français ,des maths ,ou d'autre métier dans la sécurité ,ou  dans n'importe quel domaine d'activité selon votre expérience et votre formation précédente mais à la fin de cette formation vous en êtes en point zéro aucun emploi à la clés
Uniquement une prime de l'état verser a l'organisme de formation afin qu'il vous est occuper un maximum de temps en garderie
aucun aide de la  part des formateurs pour vous aidez à recherchez des emplois aucune aide de recherche pour vous aidez a trouvez du travaille
En gros des que l'organisme de formation vous a eu pendant sa période de garderie ou vous avez signer un contrat avec l'anpe  et l'organisme de formation une fois terminer il se débarrasse de vous comme une grosse merde a vous de vous débrouiller
Donc on gros vous en êtes au point de départ et sa a servie a rien uniquement a vous manipulé comme quoi vous aller avoir du boulot .
Surtout refuser de signer ce genre de contrat a l'anpe faite un moyen de pression a votre conseiller anpe en lui expliquant que vous préférerai être radiez que venir ou venait avec votre conseiller de la cgt mais surtout ne signer pas de contrat .
Si jamais vous avez déjà signer insister lourdement sur votre conseiller dite lui que vous voulez arrêter pas tous les moyens !!!!

Parallèlement au développement considérable du chômage, les formations pour demandeurs d'emploi ont explosé. La mise en place du PARE a été l'occasion de renforcer encore ces mesures. Elles ont d'abord un but occupationnel et permettent aux précaires de ne pas être trop oisifs entre deux CDD. Elles ont aussi un rôle de formatage aux règles des entreprises et aux nouvelles contraintes du travail. Enfin, dans le cadre de la "libéralisation" du marché de l'emploi, elles sont une manne financière pour les organismes de formation privés ou parapublics.

Occuper

Quoi de plus dangereux que des masses de gens disposant de temps libre pour se distraire, rencontrer des amis, échanger sur la société telle qu'elle va ?
Si les entreprises ont besoin d'un important volant de chômage, il faut que les demandeurs d'emploi puissent être étiquetés, contrôlés, occupés pour rester une main-d'oeuvre éventuelle docile. Pour cela, tout un éventail de formations ou de prestations d'accompagnement peuvent être proposées aux chômeurs, voire imposées sous la menace d'une radiation.

Les plus intéressantes sont certainement les formations qualifiantes dispensées surtout dans les centres AFPA, les GRETA, les CFPPA (agriculture), les centres spécialisés pour travailleurs handicapés, et quelques organismes privés.
Souvent d'une durée assez longue (de quelques mois à 2 ans), elles permettent d'apprendre un métier de façon très concrète tout en étant rémunéré (plus ou moins bien, comme nous le verrons plus loin). Mais ces formations ne débouchent pas toujours sur une insertion professionnelle parce qu'elles ne correspondent pas forcément aux réalités du marché du travail.
Dans certains domaines, le nombre de personnes formées est bien supérieur à la demande locale des entreprises : combien de coiffeuses doivent se contenter d'être femme au foyer ? Certains métiers "adaptés" connaissent la même pénurie : des établissements pour handicapés peuvent bien former des malvoyants ou non-voyants au métier de standardiste, combien d'entreprises sont équipées d'un standard en braille ? Enfin, dans d'autres branches comme la restauration ou le bâtiment, les conditions de travail sont telles qu'elles entraînent un manque de main-d'oeuvre malgré un grand nombre de personnes formées : une fois leur diplôme en poche, les nouveaux professionnels se détournent en quelques années, voire quelques mois vers des emplois à de meilleures conditions.
Les formations préparatoires ou de "remise à niveau" peuvent aussi constituer pour les demandeurs d'emploi un moment assez intéressant. Elles permettent d'acquérir ou consolider des connaissances, de rencontrer d'autres stagiaires, de discuter tout en étant rémunérés. Malheureusement, certains formateurs peuvent avoir une attitude condescendante ou infantilisante avec les stagiaires. Cela peut entraîner des comportements de résistance, trop souvent individuels. Peu importe si les stagiaires sont satisfaits ou pas, qu'ils progressent ou pas, l'essentiel est qu'ils soient présents, que les heures allouées soient consommées
Formater

Si ces stages préparatoires peuvent parfois constituer une occupation intéressante pour les participants, ils ne sont qu'une étape dans un parcours avant une formation qualifiante ou un accompagnement vers l'emploi. Car c'est bien là le but officiel de toutes ces formations : l'emploi. Est-ce que cela a une efficacité quelconque sur celui-ci ?
Non au niveau de la société (ces stages ne font pas diminuer le nombre de demandeurs d'emploi) et souvent oui au niveau individuel (pour une partie des publics, les stages ne sont qu'un passage, pour d'autres un éternel retour). Il s'agit avant tout de montrer que ce ne sont pas toujours les mêmes qui chôment et que pour trouver un travail, il faut le mériter.

Il existe une grande variété de stages, "prestations d'accompagnement" ou "prestations d'appui ponctuel" qui visent la définition d'un projet professionnel ou la recherche directe d'emploi : objectif projet (individuel ou en groupe), objectif emploi (idem), bilan de compétences approfondi, club de recherche d'emploi, cercle de recherche active d'emploi, marketing emploi (pour cadres, évidemment), ateliers thématiques, évaluations en milieu de travail, etc.
Prescrites par les conseillers ANPE mais réalisées le plus souvent par des organismes privés, elles peuvent être assez sympathiques (réfléchir en groupe sur son projet) ou franchement détestables.
La pire est certainement l'évaluation en milieu de travail (EMT) qui peut durer dix jours pendant lesquels le demandeur d'emploi n'est pas payé, mais c'est l'entreprise qui est rémunérée par l'ANPE !

Pour insérer les chômeurs les plus rétifs, des actions plus lourdes doivent avoir lieu sous formes de stages : plates-formes d'orientation, généralistes ou professionnalisantes, ouvertes à tous ou destinées à des publics particuliers (jeunes, handicapés). À ce propos, il est nécessaire de se demander pourquoi le ministère du travail fait cette distinction entre jeunes (16 à 25 ans) et adultes (plus de 26 ans). Il ne s'agit pas seulement d'une mesure d'économie (les jeunes étant censés être aidés par leur famille, ils n'ont pas droit au RMI), mais aussi d'une mesure "pédagogique" : ces jeunes chômeurs n'ayant pas a priori "le goût du travail" doivent être remis dans "le droit chemin" (alors que les adultes sont plus définitivement, quoiqu'officieusement, classés entre employables et inemployables)...

Ces plates-formes ont elles aussi l'avantage d'être rémunérées, ce qui fait que certains "demandeurs d'emploi" ayant bien perçu le fonctionnement du système se transforment en "demandeurs de stages". Les apprentissages formels visent surtout à donner à chacun les moyens de se présenter le mieux possible en vue d'une embauche : préciser son projet et ses compétences, rédiger CV et lettres de motivation, s'entraîner aux tests ou à l'entretien d'embauche. Tout cela ne pose pas trop de problème et les stagiaires s'y plient de bonne grâce, même s'ils expriment parfois des désaccords sur la façon de voir l'entreprise et les patrons.
Par contre, les stages d'essai en entreprise et la "mise au travail" sont souvent sources de tensions, voire de conflits en raison des intérêts contradictoires en jeu.
Les financeurs - ANPE, DDTEFP - souhaitent avant tout que les statistiques (taux de retour à l'emploi) soient bonnes pour montrer que les fonds distribués le sont efficacement. Les organismes de formation souhaitent également un pourcentage élevé de "solutions positives" car c'est un élément très important pour être retenu lors des prochains appels d'offre. Les stagiaires souhaitent majoritairement retrouver un emploi, mais ne sont pas prêts à accepter n'importe quelles conditions, ce qui se comprend tout à fait. D'autres souhaitent avant tout donner le change afin que les pressions de l'ANPE soient moins insistantes, ce qui est également fort légitime. Enfin, les patrons souhaitent avant tout avoir des stagiaires gratuits (elles en profitent de plus en plus largement !) et au cas où elles auraient besoin d'embaucher, qu'on leur fournisse le personnel idéal : qualifié, directement employable, payable au minimum et pouvant faire bénéficier l'entreprise d'une aide de l'Etat. Et dans tout cela, les formateurs sont coincés entre les demandes des uns et des autres, entre les besoins de "formatage" aux demandes des entreprises et leur éthique qui les pousserait à se sentir solidaires des stagiaires.


Empocher

En effet, si les entreprises de formations sont assez prospères, bon nombre de formateurs subissent une grande précarité et des conditions de travail lamentables.
Les formateurs de l'AFPA ont pour la plupart une certaine sécurité d'emploi, des revenus et des conditions de travail corrects, mais avec des menaces de plus en plus claires de restructuration et de modification de leur statut. Les GRETA (Éducation Nationale) et CFPPA (Agriculture), à côté des fonctionnaires, fonctionnent avec une proportion très importante de vacataires, parfois embauchés pour la durée d'un stage.

Les organismes assurant la plupart des remises à niveau, des plates-formes ou des prestations ANPE sont des organismes privés (parfois sous une apparence associative). Ils drainent la manne financière que l'État consacre à la formation des demandeurs d'emploi.
Cela peut être considérable, car certaines prestations ou marchés publics sont très bien rémunérés. Par contre, cela peut être très fluctuant étant donné que les marchés sont le plus souvent ponctuels et que les prestations ANPE dépendent du bon vouloir des responsables régionaux.
À titre d'exemple, en Limousin en juillet 2003, le directeur régional de l'ANPE a ordonné aux agences de ne plus envoyer de prescriptions à F.E.L., principal organisme privé de la région, pour le motif qu'il avait une part trop importante, ce qui a entraîné le licenciement de 5 personnes. Toujours en Limousin, au début 2004, c'est Objectis - autre organisme privé - qui, n'ayant pas obtenu les plates-formes escomptées, a dû licencier plusieurs personnes dont certaines ont aussitôt été embauchées par F.E.L. qui avait emporté le marché
Pour limiter les effets de ces variations d'activité importantes, les organismes de formation ont 2 stratégies différentes.
Certaines fonctionnent avec peu de personnel permanent et beaucoup de formateurs embauchés en CDD pour le temps d'un stage.
D'autres préfèrent embaucher du personnel en CDI à temps partiel (14 ou 21 heures par exemple), avec possibilité d'augmenter ce temps en fonction des besoins.
Ces conditions sont imposées avec d'autant plus de bonne conscience que si les dirigeants sont majoritairement des hommes, les employés sont surtout des femmes.

Si l'on ajoute à la précarité de l'emploi et au temps partiel contraint le fait que les rémunérations restent souvent faibles, que la convention collective est rarement respectée (en particulier au niveau de la classification des postes ou des heures de préparation), on comprendra que les formateurs ne sont pas loin d'être aussi précaires que les stagiaires qu'ils reçoivent.
Bien sûr, la rémunération des stagiaires est souvent extrêmement faible pour les jeunes et les personnes n'ayant jamais travaillé, mais elle peut être très correcte pour d'autres, en particulier les travailleurs handicapés.
Si on peut dire que les formateurs vivent grâce à l'existence d'un volant important de demandeurs d'emploi, ils en vivent chichement (ce qui n'est pas le cas des dirigeants de ces entreprises). Les conditions semblent réunies pour que ce secteur, très symptomatique de l'état de notre société, soit le lieu de luttes et de convergences entre travailleurs précaires et demandeurs d'emploi.
Malheureusement, la dispersion en petites unités, le cloisonnement en activités diverses et la peur du chômage ne favorisent pas l'émergence de solidarités et de luttes collectives...

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